Henri Buot est né le 15 juillet 1908 à Saint-Martin-des-Besaces.

Après avoir fait des études de médecine à Caen, il installe son cabinet dans cette ville.

Durant l’Occupation, le Dr Buot est aussi un membre actif de la Résistance ; arrêté à son cabinet médical par trois agents de la Gestapo le 19 avril 1944, en raison de l’aide qu’il apporte aux réfractaires au travail obligatoire en produisant quantité de faux certificats médicaux d’inaptitude (c’était devenu de notoriété publique), il est d’abord interné à la maison d’arrêt de Caen puis déporté le 20 mai 1944 au camp de concentration d’Aurigny, dans les îles anglo-normandes alors occupées par les Allemands. Durant la Bataille de Normandie, les détenus d’Aurigny sont transférés sur le continent pour être ensuite expédiés en Allemagne. Cependant, Henri Buot parvient à s’évader le 29 juillet 1944 de l’hôpital Cochin à Paris où il avait été placé suite à une maladie contractée en déportation.

Après-guerre, gaulliste convaincu et fidèle, il entame une brillante carrière politique dans le Calvados ; il exercera notamment les mandats de maire adjoint de Caen de 1953 à 1959, Conseiller Général de Caen-Est de 1961 à 1973 et député de la première circonscription du Calvados (Caen) du 30 novembre 1958 au 1er avril 1973, sous les étiquettes respectives UNR – UNR/UDT – UDVe et UDR. Aux élections législatives de 1973, il sera battu de 500 voix par le candidat du PS, Louis Mexandeau.

En 1970, à la demande de Pierre Messmer, Président national de « Présence du Gaullisme » fondée le 6 mai 1969, Henri Buot créée « Présence du Gaullisme du Calvados » puis quelques temps plus tard étend le périmètre de l’Association à l’ensemble de la Basse-Normandie. L’objectif est « d’assurer la défense d’une certaine idée de la France développée par le Général de Gaulle et de défendre dans cet esprit une politique d’indépendance nationale, de modernisation de la démocratie, de réformes économiques et sociales dans le cadre des institutions de la Ve République ». Après le départ du Général, l’idée est bien de veiller scrupuleusement à ce que l’héritage gaulliste soit préservé.

Henri Buot décède le 5 février 1983 à Caen. Le 17 juin de la même année, la Mairie de Caen baptise une allée Henri Buot.

Parmi les services notoires rendus par l’intéressé au Gaullisme, il est important de signaler que le Docteur Buot fut amené à mettre au monde notre vice-présidente, Jacqueline Baruffolo !

Aujourd’hui, le comité Fidélité Gaulliste de Normandie rend hommage à son Président fondateur et s’incline avec respect devant son parcours exceptionnel.

 Il a servi la France et le Général avec courage, abnégation et clairvoyance.

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