Le 14 juin 1944 apparaît trop souvent comme une date oubliée de l’Histoire de France.  Et pourtant, qui peut dire ce que serait devenu la France sans ce coup de maître extraordinaire réalisé le 14 juin 1944 par le Général et ses Compagnons afin de rétablir l’autorité de la France, son indépendance et sa souveraineté.

 Le 18 juin 1940 et le 14 juin 1944 apparaissent comme deux dates indissociables, cette dernière apportant l’éclatante démonstration que le pari insensé de l’Appel du 18 juin 1940 était gagné. Politiquement et diplomatiquement, le 14 juin est une immense victoire.

 René PEYRON, fidèle Compagnon de Présence du Gaullisme de Basse-Normandie, avait écrit en vers sa perception de l’importance de l’événement. Voici le texte dont il fit lecture aux Compagnons à l’occasion de différentes rencontres :

  

« La date oubliée

 

L’Histoire a retenu l’Appel du 18 juin

De ce grand Général refusant la défaite

Portant vers nous l’espoir de ce jour pas si loin

Où notre beau pays pourrait lever la tête

 

Mais elle a oublié qu’après un beau discours

Il faut être concret, passer des mots à l’acte

Créer l’événement, lui donner libre cours

Le conduire au fronton en paragraphant le pacte

 

Il a fallu quatre ans pour voir venir ce jour

Où l’Homme a pu poser sur le sol de France

Son corps démesuré, secoué d’un pas lourd

Encore tout ignorant de cette foule en transe

 

C’est « la date oubliée » en chemin simplement

Car tous les projecteurs illuminaient la scène

Sur le jour le plus long, sur le Débarquement

De la mer démontée aux soldats à la peine

 

En ce 14 juin, la France est aux Français…,

« Le Rebelle » a repris le flambeau sur sa terre

Pour aller de l’avant, enjambant les fossés

Au chemin de l’Honneur ouvert sur la lumière :

 

Notre cri (dira-t-il) est un cri de combat

« Le chemin du combat » conduit à l’Homme libre

Fini le temps du joug où l’on portait le bât

Marchons avec fierté pour réapprendre à vivre. »

 

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