Louis Terrenoire est né le 10 novembre 1908 à Lyon.

 Personnalité d’envergure du gaullisme de guerre et de l’aventure politique du Général de Gaulle, il repose aujourd’hui, aux côtés de son épouse, dans le cimetière de Céaucé, commune dont il fut maire de 1959 à 1977 et qu’il aura profondément marqué de son empreinte (la propriété familiale des Terrenoire se situait au Moulin de Soucé).

 Louis Terrenoire, c’est d’abord un engagement précoce dans la Résistance. Il fonde notamment l’hebdomadaire « Temps nouveau » puis le « Bulletin de la France combattante ». En 1943, il est nommé secrétaire du Conseil national de la Résistance (CNR). Il est arrêté par la Gestapo le 10 décembre 1943, relâché puis arrêté une nouvelle fois le 23 mars 1944. Il sera torturé et déporté au camp de Dachau le 18 juin 1944 jusqu’à la libération du camp par les troupes américaines le 27 avril 1945. Il recevra la médaille de la Résistance et la croix de guerre 1939-1945.

 Après la guerre, Louis Terrenoire reprend ses fonctions de journaliste à l’Aube puis entre très rapidement en politique, d’abord, sous les couleurs du Mouvement des républicains populaires (MRP) puis du Rassemblement du Peuple Français (RPF) en tant que député de la première circonscription de l’Orne du 21 octobre 1945 au 4 juillet 1951.

 Nommé secrétaire général du RPF par le Général en 1951, il y remplace Jacques Soustelle. Il restera à ce poste jusqu’en 1954. Sur cette aventure du RPF, il publiera un ouvrage en 1981 aux éditions Plon « De Gaulle 1947-1954, pourquoi l’échec ? Du RPF à la traversée du désert. »

 En novembre 1958, il est de nouveau député de l’Orne sous la bannière de l’Union pour la nouvelle République (UNR). De mai 1959 à février 1960, il préside le groupe parlementaire de l’UNR.

 Sous la présidence du Général, il sera nommé au sein du Gouvernement : d’abord en tant que Ministre de l’Information de février 1960 à août 1961 puis Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement d’août 1961 à avril 1962. Il sera aussi le porte-parole du Gouvernement de février 1960 à mars 1962, en pleine guerre d’Algérie.

 En mai 1962, il est élu secrétaire général de l’Union des démocrates pour la République (UDR) et conserve ce poste jusqu’en décembre de la même année.

 Il retrouve l’Assemblée Nationale et sa première circonscription de l’Orne d’octobre 1962 à mars 1973 et signe nombre d’éditoriaux dans la revue gaulliste « La Nation ». Daniel Goulet lui succèdera à l’Assemblée Nationale.

 Très imprégné des idées du catholicisme social, de participation et d’actionnariat populaire, Louis Terrenoire fut l’un des animateurs du courant dit « des gaullistes de gauche » regroupés au sein de l’Union démocratique du Travail (UDT).

 Louis Terrenoire se retire totalement de la vie politique en 1978, il a alors 70 ans. Il décède le 9 janvier 1992 à Paris. Une plaque est aujourd’hui apposée devant son domicile parisien, 6 rue Rémusat, dans le XVIe arrondissement de la Capitale.

 Fidélité Gaulliste de Normandie rend aujourd’hui hommage à son immense courage, son humanisme profond, sa fidélité totale au Général et son amour de la France et des Français.

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    • Tombe de Louis TERRENOIRE (crédit Mairie de Céaucé)
    • Plaque au domicile parisien de Louis TERRENOIRE
    • Ouvrage de Louis TERRENOIRE consacré à l’aventure du RPF.
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