Après le départ d’Hubert GERMAIN,
soyons aujourd’hui en France des braises ardentes !

Hubert GERMAIN, dernier Compagnon de la Libération s’est éteint et avec lui disparaît cette chevalerie des temps modernes créée par le Général de GAULLE durant l’automne 1940.

Fidélité Gaulliste de Normandie s’incline aujourd’hui avec respect et émotion devant son exemple, son indomptable courage, son patriotisme et son abnégation.

Depuis le 24 juin 1940, date de son ralliement au Général de GAULLE qui lui dira « Je vais avoir besoin de vous », il consacre sa jeunesse « à faire la guerre que ses aînés ont perdue ». Et il fut effectivement de tous les combats : la campagne de Lybie, Bir Hakeim, El Alamein, la Tunisie, l’Italie où il est blessé, le Débarquement de Provence puis les Vosges et l’Alsace.

Toujours aux côtés de Pierre-Marie Koenig (il sera son aide de camp à la fin de la guerre) et de Pierre Messmer, il restera d’une fidélité sans faille à ce dernier dans les combats politiques de la IVe et de la Ve République, toujours au service du Général de GAULLE et du gaullisme.

Pour Hubert GERMAIN, servir le Général, c’est servir la France. C’est pourquoi, il devient député gaulliste de Paris puis deux fois ministres sous la présidence de Georges Pompidou (Ministre des PTT puis Ministre chargé des relations avec le Parlement).

Peu après la démission du Général en 1969, il participe aux côtés de Pierre MESSMER et de Pierre CLOSTERMANN à la création du comité Action et Présence du Gaullisme (dont notre comité alors bas-normand était alors une branche territoriale) et prend la présidence de l’Amicale parlementaire de cette association qui a pour objet de veiller jalousement à l’intégrité du message gaulliste et au respect de l’héritage moral et philosophique du Général, en dehors du mouvement politique.

Durant sa longue existence, Hubert GERMAIN aura été guidé par « une certaine idée de la France », il ne trouvera aucune satisfaction personnelle hormis celle de servir, avec « honneur et fidélité », comme on lui enseigna sous les plis du fanion de la Légion Etrangère en février 1942.

Le comité Fidélité Gaulliste de Normandie n’aura de cesse de lui rendre hommage car sa vie incarne aux yeux de tous nos compagnons la fidélité et le gaullisme originel, l’honneur et l’exigence d’être français.

Que sa gloire soit pour jamais compagne de notre espérance.
Soyons les braises ardentes.

« Quand le dernier d’entre nous sera mort, la flamme s’éteindra.
Mais il restera des braises.
Et il faut aujourd’hui en France des braises ardentes ! »
Hubert GERMAIN

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