Cérémonie marquant le 84e anniversaire de l’Appel du 18 juin.
Stèle du Général de Gaulle, place Gambetta à Caen, le 18 juin 2024.
Discours prononcé par Franck LECONTE,
Président du comité Fidélité Gaulliste de Normandie
Le 18 juin 2024, de nombreux Compagnons du comité Fidélité Gaulliste de Normandie participaient à Caen à la cérémonie marquant le quatre vingt quatrième anniversaire de l’Appel lancé à la radio de Londres par le Général de Gaulle, aux côtés notamment du Préfet du Calvados, M. Stéphane Bredin, de M. Joël Bruneau, Maire de Caen, de M. Ludwig Willaume, vice-président du Conseil départemental du Calvados, de M. Marc Millet, conseiller régional de Normandie, du Général d’armée (2S) Bruno Cuche, de Mme Armelle Fellahi, directrice académique des services de l’Education nationale du Calvados, du colonel Thierry Noulens, délégué militaire départemental et de la lieutenant-colonel Aurélie Durant, adjointe au Commandant du groupement de gendarmerie départementale du Calvados. Noé Tsuji, descendant d’un Compagnon de la Libération, représentait l’association des familles de Compagnons.
Après la lecture de l’Appel historique effectuée par 2 lycéens ayant participé aux épreuves départementales du concours national de la Résistance et de la déportation, Franck Leconte prononçait un discours au nom du comité Fidélité Gaulliste de Normandie.
Au cours de celui-ci, il n’a pas manqué de rappeler que 4 ans après son fameux Appel, le Général de Gaulle arrivé à Alger, prenait la parole comme il avait désormais pris l’habitude de le faire chaque 18 juin depuis 1940. En ce quatrième anniversaire de l’Appel, les mots prononcés devant l’Assemblée consultative n’étaient désormais plus ceux d’un homme seul et démuni mais bien ceux d’un Chef reconnu, dont les combats pour la Libération de son territoire avaient enfin débuté le 6 juin 1944 et qui venait tout juste d’être adoubé en Normandie, plus particulièrement dans le Calvados, 4 jours plus tôt :
« Je ne me permettrai pas d’évoquer dans cette grande séance, quoi que ce soit de personnel. Si l’Appel du 18 juin 1940 a revêtu sa signification, c’est simplement parce que la Nation française a jugé bon de l’écouter et d’y répondre, c’est parce que, malgré ses malheurs, l’honneur, la victoire, la liberté, demeuraient au fond de son instinctive volonté. Tant il est vrai que rien ne vaut, excepté de lui obéir.
C’est qu’en effet, voici que la France voit paraitre avec l’aube d’une victoire dont elle ne douta jamais, le renouveau qui lui permettra d’ajouter quelque chose encore à tout ce qu’elle fit pour le monde. »
Au cours de cette intervention, le Président a particulièrement mis en exergue la résonnance entre ces deux grandes dates gaulliennes : « Les dates du 18 juin 1940 et du 14 juin 1944 apparaissent bien l’une et l’autre comme étant deux marqueurs indissociables et fondamentaux de la geste gaullienne, caractérisée par une volonté, un courage et un esprit visionnaire qui ont fait basculer le cours de l’Histoire ».
Après la lecture du message ministériel effectuée par le Préfet Stéphane Bredin, des gerbes ont été déposées par les autorités et différents responsables associatifs. La gerbe de notre comité a été déposé conjointement par le Président Franck Leconte et notre vice-présidente, Jacqueline Baruffolo.
A noter qu’aux côtés de notre fidèle porte-drapeau Yann Vaugeois se tenait Adrien Haguiephal, porte-drapeau des Cadets du Gaullisme, les jeunes de Fidélité Gaulliste de Normandie.
Crédits photographiques : Claude Marchetti.
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